Actualités

Droit de la concurrence et secteurs régulés

Arrêt MEO de la Cour de Justice du 19 avril 2018

· Julie Probst

La Cour de Justice a clarifié les conditions dans lesquelles l’application de prix discriminatoires par une entreprise dominante à ses partenaires commerciaux peut être considérée comme constitutive d’abus de position dominante. ...

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Droit pénal économique

La transaction pénale élargie peut être à nouveau proposée après la mise en mouvement de l’action publique

· Thierry GHILAIN

Bien qu’attendu, l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle le 2 juin 2016 avait sonné comme un coup de tonnerre. La Cour avait estimé que le système transactionnel violait les articles 10 et 11 de la Constitution, combinés avec le droit à un procès équitable et avec le principe de l’indépendance du juge, en ce qu’il habilitait le ministère public à mettre fin aux poursuites par voie d’une transaction pénale après l’engagement de l’action publique sans qu’existe un contrôle juridictionnel effectif.   Le système mis en place par la loi du 2 mai 2018 conserve la possibilité pour le procureur du Roi de mettre un terme à une enquête en cours quand les faits ne sont pas de nature à être punis d’une peine supérieure à 2 ans de prison et quand il n’y a pas d’atteinte grave à l’intégrité physique. Le procureur fixe les modalités et les délais après avoir informé le prévenu et la victime et leur avoir donné accès au dossier s’il ne l’ont pas encore eu. La prescription de l’action publique est suspendue à partir de cette proposition et jusqu’à la décision du procureur du Roi de ne pas appliquer l’article 216bis ou au constat de l’absence de mise en œuvre de la transaction ou de la mise en œuvre partielle de celle-ci. ...

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Insolvabilité

Eerste toepassing van boek XX WER in de gerechtelijke reorganisatie – Kh. Luik (afd. Namen) 24 mei 2018

· Inge Vandeplas

In het vonnis van 24 mei 2018 heeft de rechtbank van koophandel te Luik zich uitgesproken over de opening van de gerechtelijke reorganisatie, de schorsing van de beslagprocedure en de aanstelling van een voorlopig bewindvoerder onder het nieuwe boek XX WER. ...

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Insolvabilité

Aangifte in faillissement van een schuld gewaarborgd door een zakelijke borg

· Inge Vandeplas

Op 31 mei 2018 heeft het Hof van Cassatie zich uitgesproken over artikel 63, tweede lid Faillissementswet en meer bepaald of de verplichting voor wat betreft schuldvorderingen gewaarborgd door een persoonlijke zekerheid (art. 63, tweede lid Faill. W.) kan worden uitgebreid naar zakelijke zekerheidstellingen voor andermans schuld. ...

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Droit commercial général

La médiation peut dorénavant être ordonnée contre la volonté d'une partie

· Olivier Vanden Berghe

La loi dite "Waterzooi" du 18 juin 2018 modifie le Code judiciaire pour encourager plus encore la médiation. L'exposé des motifs voit le règlement d’un litige par les cours et tribunaux comme un "filet de sécurité" lorsque les solutions amiables ne sont pas possibles. L'avis critique du Conseil d'Etat relevait laconiquement que la logique de l'avant projet était de faire des cours et tribunaux un mode alternatif de règlement de conflits. Ainsi, le juge pourra dorénavant (l'article en question entre en vigueur le 12 juillet 2018) ordonner le recours à la médiation même contre la volonté d'une partie (actuellement ceci suppose l’accord des parties). L'avis du Conseil d'Etat, selon lequel une médiation est par nature volontaire, n'a donc pas été suivi. Selon le gouvernement il est seulement impossible d'imposer  à une partie un accord dans le cadre d'une médiation, il est en revanche possible de lui imposer une médiation. Le juge pourra imposer une telle médiation jusqu'au mois calendrier suivant le dépôt des premières conclusions du déféndeur. Autre nouveauté qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019: l'introduction du processus de "droit collaboratif", un processus volontaire et confidentiel de règlement des conflits par la négociation, dans lequel des "avocats collaboratifs" de chaque partie agissent dans le cadre d'un mandat exclusif et restreint seulement en vue d'un accord amiable. Les formations comme "avocat collaboratif" n'existent toutefois pas encore. ...

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Droit commercial général

Le licenciement pour faute grave de l'employé de l'agent commercial ne justifie pas nécessairement la résolution du contrat d'agence commerciale pour manquement grave - Cass. 23 avril 2018

· Olivier Vanden Berghe

En vertu de l'article X.17 du Code de droit économique le contrat d'agence peut être résilié en raison d'un manquement grave de l'autre partie à ses obligations. Dans un cas d'agence bancaire, la cour d'appel de Bruxelles avait considéré que le non-respect des procédures d’octroi des crédits par l'agent ne justifiaient pas suffisamment une telle résiliation, même si l'agent avait licencié pour faute grave l'employé qui avait violé ces procédures. La cour d'appel avait justifié sa décision en relevant entre autres, l'absence d'engagement de fonds de la banque, l'absence d'enrichissement personnel, la ponctualité des faits reprochés, l'ancienneté des relations et les bons résultats commerciaux de l’agence, pour conclure que la violation du contrat ne constituait pas, subjectivement, un manquement grave rendant immédiatement et définitivement impossible la poursuite des relations entre les parties. Selon la cour d'appel un rappel des règles et une mise au point stricte avec l'agent, accompagnés de mesures de contrôle renforcées, auraient pu permettre la continuation des relations entre les parties dans un climat de confiance. Dans un arrêt du 23 avril 2018 (C.17.0568.F) la cour de cassation a rejeté le pourvoi contre cette décision, confirmant que les faits ayant entraîné le licenciement pour motif grave de l'employé ne sont pas nécessairement constitutifs d’un manquement grave justifiant la rupture sans préavis du contrat d’agence, renvoyant à différence de longévité entre le contrat d'agence (25 ans) et le contrat de travail (7 ans), relevée par la cour d'appel. ...

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Insolvabilité

Aanbevelingen van de Raad van de Europese Unie –justitie en binnenlandse zaken voor de richtlijn betreffende preventieve herstructureringsstelsels

· Inge Vandeplas

Na vergaderingen op 4 en 5 juni 2018 heeft de Raad van de Europese Unie voor justitie en binnenlandse zaken (JBZ) haar aanbevelingen voor het voorstel tot richtlijn betreffende preventieve herstructureringsstelsels uitgebracht. In de persmededeling kunnen we lezen dat het besluit voornamelijk betrekking heeft op titel III (Tweede kans voor ondernemers), titel IV (maatregelen ter verhoging van de efficiëntie van herstructurering, insolventie en een tweede kans) en titel V (monitoring van herstructurerings-, insolventie- en kwijtingsprocedures). De bedoeling van de wijzigingen is om enerzijds bepaalde zaken te verduidelijken en anderzijds meer flexibiliteit te voorzien zodat lidstaten eenvoudiger de richtlijn in nationaal recht kunnen omzetten. ...

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Droit commercial général

Le relativité des conventions n'est pas d'ordre public - Cass. 4 mai 2018

· Olivier Vanden Berghe

La relativité des conventions, consacrée à l'article 1165 du Code civil, n'est pas d'ordre public. C'est ce qu'a confirmé la Cour de cassation dans un arrêt du 4 mai 2018. L'annulation d'une sentence arbitrale avait été demandée au motif que celle-ci, en violant l'article 1165 du Code civil, violait l’ordre public belge et pouvait donc être annulée (ancien article 1704, 2, (a); actuel  article 1717 § 3 (b) ii du Code judiciaire). La cour d'appel de Bruxelles, comme la Cour de cassation, ont rejeté ce postulat. N’est d’ordre public que la loi qui touche aux intérêts essentiels de l’État ou de la collectivité ou qui fixe, dans le droit privé, les bases juridiques sur lesquelles repose l’ordre économique ou moral de la société.  Ce n'est pas le cas de la relativité des conventions. ...

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Droit bancaire et financier

ESMA stelt richtsnoeren vast voor het beheer van belangenconflicten door centrale tegenpartijen

· Gerrit Hendrickx

Deze richtsnoeren van de Europese Autoriteit voor effecten en markten (hierna “ESMA”) kaderen binnen de verplichtingen die artikel 33 van Verordening (EU) nr. 648/2012 van het Europees Parlement en de Raad van 4 juli 2012 betreffende OTC-derivaten, centrale tegenpartijen en transactieregisters[1] (hierna “EMIR”) voor de centrale tegenpartijen (“CTPs”) oplegt, teneinde te garanderen dat CTPs de belangen van hun clearingleden of cliënten nastreven. ...

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Droit bancaire et financier

Formulieren en procedures voor de uitwisseling van informatie en het verlenen van bijstand tussen de bevoegde autoriteiten ter bestrijding van marktmisbruik

· Gerrit Hendrickx

De bevoegde autoriteiten van de lidstaten van de Europese Unie zijn er, op grond van artikel 25, eerste lid van Verordening (EU) nr. 596/2014 van het Europees Parlement en de Raad van 16 april 2014 betreffende marktmisbruik[1] (hierna “Verordening marktmisbruik”), toe gehouden, waar nodig, met elkaar samen te werken en elkaar bijstand te verlenen teneinde de toepassing van deze verordening te verzekeren. In het kader van deze samenwerkingsverplichting kunnen de bevoegde autoriteiten verzoeken om informatie en verzoeken om bijstand aan elkaar overmaken. ...

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